Editorial

Le CERED-GL multiplie les efforts pour s’affirmer, prouver son importance, justifier sa raison d’être, défendre son statut de Centre de catégorie 2...

Les Pays Membres

La création du CERED-GL émane de la volonté politique des Ministres en charge des questions des femmes et/ou du genre de 11 pays suivants: l'Angola, le Burundi, le Congo - Brazza, le Kenya, l'Ouganda, la RCA, La RDC, le Rwanda, le Soudan du Nord et du Sud, la Zambie

l'Angola

l'Angola

Ni l’adhésion des pays de la sous-région des Grands Lacs à divers traités africains et internationaux portant sur les droits fondamentaux des femmes, dont la Résolution 1325 des Nations-Unies (2000), ni les engagements politiques exprimés en faveur

Le Burundi

Le Burundi

Malgré une présence féminine en augmentation au sein des organes législatifs et exécutifs de certains pays de la Région, les femmes demeurent, dans l’ensemble, sous-représentées dans la plupart des structures de pouvoir et de prise de décision.

Le Congo

Le Congo

3. Les intérêts et les besoins des femmes et des fillettes ne sont que très peu pris en compte dans les processus de reconstruction post-conflit alors qu’elles sont les plus grandes victimes de ces guerres et conflits.

Nos publications

Le CERED-GL met à la disposition de ses nombreux chercheurs et lecteurs une panoplie des articles, ouvrages disponibles dans sa bibliothèque.

Le Secrétariat Général

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Le CERED-GL est logé provisoirement au sein de la concession de secrétariat général du Ministère de genre, enfant et famille. sise Boulevard du 30 juin en face de la chancellerie nationale de la RDC.

DG ai du CERED-GL - Vitalie Lubuma

News

Consultez les dernières actualités en rapport avec le genre

Du 24 novembre au 10 décembre 2023 ; L’ONU Femmes/RDC organise des activités contre les violences faites aux femmes

Chaque année, l’ONU organise depuis 1991 du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée commémorative des Droits humains), la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le but poursuivi dans l’organisation de ces activités est de galvaniser l’engagement individuel et populaire pour la lutte et la prévention des violences à l’égard des femmes et des filles (VEF), un fléau mondial qui affecte une femme sur trois dans la vie. Près de six femmes sur neuf, soit 65% en Afrique Centrale, seraient victimes de violences selon une étude menée par le Réseau des femmes élues locales d’Afrique.

Pour l’édition 2023, les Nations Unies ont choisi comme thème : « Tous unis ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles« . Un plaidoyer qui appelle les gouvernements, les institutions, le secteur privé ainsi que les citoyennes et citoyens à se mobiliser, s’engager et montrer à quel point ils ont à cœur d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.

En RDC, 45,3% des femmes déclarent avoir été frappées ou blessées, selon un rapport datant de 2016, rendu public par le CEREDGL, CEPFE, MIN GFAE et ONU Femmes. Selon ce même rapport, 42, 8% des femmes en RDC sont des survivantes des violences domestiques. Pourtant, ces violences pouvaient bien être évitées.

La problématique des violences basées sur le genre en RDC, note-t-on, ne se limite pas qu’aux violences sexuelles. Une analyse des données de l’enquête démographique et de santé (EDS 2013-2014) sur les violences domestiques, réalisée par le CERED-GL, a démontré l’importance et la prévalence d’autres types de violences, à savoir : les violences physiques graves et moins graves, les violences émotionnelles ou psychologiques.

En RDC, plus de 38.000 cas de violences basées sur le genre ont été signalés pour toute l’année 2022 dans le seul Nord-Kivu. Néanmoins, des études ont rapporté des avancées significatives sur l’égalité des sexes lorsque les femmes participent activement à la gestion des conflits et des situations d’urgence, et lorsque l’action humanitaire se concentre sur les organisations de défense des droits des femmes et des groupes autonomes.

À ce sujet, il importe d’indiquer que le système des Nations Unies en RDC accompagne les organisations de défense des droits des femmes dans leurs efforts de créer une société plus sûre, plus équitable et plus juste pour les femmes et les filles du monde entier, ainsi qu’un avenir plus radieux et plus promoteur pour tous.

Muke MUKE/Forum des As

Enquête légère sur l’impact de la COVID-19 sur l’entrepreneuriat féminin à Kinshasa

Le rapport présenté a recherché à informer l’opinion sur

l’impact de la COVID-19 sur les activités de l’entreprenariat féminin car la promotion entrepreneuriale peut avoir une incidence positive sur plusieurs domaines ; notamment sur l’accroissement de revenus des ménages pour subvenir aux besoins élémentaires de la famille, tels que la nourriture, la scolarisation des enfants, l’état de  santé des femmes, de leurs familles et l’amélioration du statut social de la femme. L’entrepreneuriat féminin constitue l’un des principaux aspects de l’autonomisation économique des femmes.

 

Le rapport a identifié  quelques difficultés et défis rencontrés

ainsi que les facteurs de réussite des femmes entrepreneures pendant la crise. En ce qui concerne  la perception de la COVID-19 par ces dernières, beaucoup estiment que la pandémie sanitaire a perturbé le climat des affaires  et toutes les  mesures prises  par  les Autorités  politico-Administratives se sont révélées  importantes,  bien que leur mise en œuvre semble difficile.

Par ailleurs, 93% des femmes interrogées estiment que le

marché n’est pas rentable  pour les raisons suivantes

  • Chaines d’approvisionnement alimentaires interrompues voire même coupées;
  • Baisse de la clientèle ;
  • Faible circulation de la monnaie ;
  • Inactivité ou paralysie du secteur informel;
  • Hausse de prix de transport ayant un impact sur le prix des denrées alimentaires pour le consommateur final et voire le bénéfice qui est nul;
  • Coût onéreux de manœuvre pour le transport des marchandises (Manutention);
  • Tracasseries administratives : Paiement de taxes à l’’entrée  de chaque barrière pour acheter la marchandise au port (poissons fumées et

autres vivres venant de l’intérieur par baleinière);

  • Retard de paiement de loyer pour ceux qui louent des maisons de petit commerce. Car la marchandise ne s’écoule plus vite. C’est le cas d’un père de famille qui achetait un paquet de 30 couches pour bébé ; il n’est plus en mesure  de le faire  et se procure seulement de deux ou trois couches par jour en attendant le lendemain ;
  • Réduction de nombre des repas par jour « délestage » des repas) ; chacun pouvant se contenter d’un par jour alternant.

Quant à la perception des enquêtées par rapport à la COVID-19, 83% des femmes interrogées contre 6,7% ont estimé que la COVID-19 avait un  impact négatif sur la scolarisation.

 

Lire le rapport complet au format PDF: Livre Mme Vitalie

 

LA PASSERELLE CERED-GL première édition

Le Centre Régional de Recherche  et de Documentation  sur les femmes le Genre et la construction de la paix  dans la région des grands Lacs  a été crée en 2010 par la volonté politique  des Ministres de Genre sous la houlette de l’UNESCO.    Il s’est tenu le mardi 06 février 2018, dans le Salon bleu de l’immeuble du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, une réunion de plaidoyer avec les Ambassadeurs des pays membres de la Région des Grands-Lacs. Sous le patronage de Son Excellence Madame la Ministre du Genre,  Enfant et Famille, Chantal Safou Lupusa. Cette réunion visait à assurer la pérennité du CERED-GL.  Sur les 12 pays de la Région 6 ambassadeurs…

Télécharger la passerelle en PDF: LA PASSERELLE