Le rapport présenté a recherché à informer l’opinion sur
l’impact de la COVID-19 sur les activités de l’entreprenariat féminin car la promotion entrepreneuriale peut avoir une incidence positive sur plusieurs domaines ; notamment sur l’accroissement de revenus des ménages pour subvenir aux besoins élémentaires de la famille, tels que la nourriture, la scolarisation des enfants, l’état de santé des femmes, de leurs familles et l’amélioration du statut social de la femme. L’entrepreneuriat féminin constitue l’un des principaux aspects de l’autonomisation économique des femmes.
Le rapport a identifié quelques difficultés et défis rencontrés
ainsi que les facteurs de réussite des femmes entrepreneures pendant la crise. En ce qui concerne la perception de la COVID-19 par ces dernières, beaucoup estiment que la pandémie sanitaire a perturbé le climat des affaires et toutes les mesures prises par les Autorités politico-Administratives se sont révélées importantes, bien que leur mise en œuvre semble difficile.
Par ailleurs, 93% des femmes interrogées estiment que le
marché n’est pas rentable pour les raisons suivantes :
- Chaines d’approvisionnement alimentaires interrompues voire même coupées;
- Baisse de la clientèle ;
- Faible circulation de la monnaie ;
- Inactivité ou paralysie du secteur informel;
- Hausse de prix de transport ayant un impact sur le prix des denrées alimentaires pour le consommateur final et voire le bénéfice qui est nul;
- Coût onéreux de manœuvre pour le transport des marchandises (Manutention);
- Tracasseries administratives : Paiement de taxes à l’’entrée de chaque barrière pour acheter la marchandise au port (poissons fumées et
autres vivres venant de l’intérieur par baleinière);
- Retard de paiement de loyer pour ceux qui louent des maisons de petit commerce. Car la marchandise ne s’écoule plus vite. C’est le cas d’un père de famille qui achetait un paquet de 30 couches pour bébé ; il n’est plus en mesure de le faire et se procure seulement de deux ou trois couches par jour en attendant le lendemain ;
- Réduction de nombre des repas par jour « délestage » des repas) ; chacun pouvant se contenter d’un par jour alternant.
Quant à la perception des enquêtées par rapport à la COVID-19, 83% des femmes interrogées contre 6,7% ont estimé que la COVID-19 avait un impact négatif sur la scolarisation.
Lire le rapport complet au format PDF: Livre Mme Vitalie
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