La ministre du Genre, famille et enfant, Gisèle Ndaya, a procédé, lundi 11 octobre 2021, au lancement des activités de la Quinzaine de la fille Congolaise à partir de Kinshasa. C’était en présence du ministre de la Jeunesse et éducation à la nouvelle citoyenneté, Yves Bunkulu et du représentant en RDC du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
La ministre du Genre, évoquant le thème international de cette édition qui est : « Génération numérique, notre génération », a appelé les filles Congolaises à saisir les opportunités liées à ces nouvelles technologies de l’information.
« J’invite donc toutes les filles à saisir de deux mains toutes les opportunités qu’offre le numérique. J’attire, cependant, leur attention pour s’en servir à bon escient pour leur bien-être afin de participer au développement de la Nation », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, cette année, cette journée internationale a eu pour thème national : « La voix de la jeune fille compte pour atteindre un monde égalitaire ».
Au regard de ce thème national, la ministre Gisèle Ndaya a, dans son discours officiel, appelé à la mobilisation des filles pour mener une vie débarrassée de la violence fondée sur le genre, à apprendre des nouvelles compétences pour aborder l’avenir qu’elles choisissent elles-mêmes et prendre la tête d’une génération innovatrice qui accélèrent le changement social.
« Chers filles, c’est pour vous qu’il appartient de briser les barrières posées par les stéréotypes et l’exclusion, notamment celles liées aux us et coutumes rétrogrades, qui placent à l’arrière garde de la société. Soyez entrepreneures, innovatrices et initiatrices des mouvements de filles favorables à votre épanouissement et celui des générations futures dans un monde que nous voulons égalitaire. », a-t-elle déclaré.
En outre, la ministre Gisèle Ndaya a profité de cette journée pour rendre hommage au chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour avoir pensé à l’investissement humain à travers la gratuité de l’enseignement de base.
Selon des chiffres relayés par la ministre, 75 millions d’enfants et des jeunes filles sont privés d’éducation dans 35 pays en proie à des crises et ont 2,5 fois plus de risques de ne pas être scolarisés.
Il sied de préciser que c’est depuis 2012 que les Nations-Unies ont institué la journée internationale de la jeune fille.
Jaël Moloway/Actu30
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